Depuis 2021, l’APAL’ s’est engagée dans un programme européen visant à la réduction de l’empreinte environnementale des exploitations appelées ; Life Carbon Farming.
L’objectif de ce projet est de réduire de 15 % l’empreinte carbone des fermes de polyculture-élevage, grâce à un système de rémunération basé sur la mise en place de leviers d’actions, permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en améliorant le stockage de carbone permis par les prairies et autres infrastructures agro-écologiques.
Aujourd’hui, près de 40 partenaires et 78 conseillers assurent le suivi de quelques 700 exploitations réparties sur 6 pays : France, Espagne, Belgique, Italie, Irlande et Allemagne.
Cette première rencontre a débuté par une séance en pléinière pour présenter l’avancement du projet et des témoignages d’acteurs impliqués dans les systèmes de crédits carbone en agriculture. Thomas Fustier (responsable partenariats & entreprises projet agriculture bas carbone) a ainsi présenté le mécanisme de rachats des crédits carbone par les entreprises et Lucile Gérardin (Cheffe de projets chez LIDL) a expliqué l’engagement de LIDL au côté de l’APAL’ pour le rachat de crédits carbone auprès des éleveurs qui fournissent l’enseigne.
Puis, deux journées ont été consacrées à la visite d’exploitations de polyculture-élevage de Lorraine en système laitier et viande. Les différentes fermes support ont ainsi pu présenter leur motivation à intégrer une démarche bas carbone tout en expliquant les mesures choisies pour limiter les émissions de CO2 et/ou améliorer le stockage de carbone dans les sols.
Du 6 au 8 Novembre dernier, 25 conseillers-formateurs-agriculteurs-chercheurs ont ainsi pu échanger sur les différents cas concrets présentés. Bien conscients des enjeux environnementaux et de la réalité économique des exploitations, tous soulignent l’engagement fort des éleveurs vers des pratiques plus vertueuses et la nécessité de faire évoluer leurs pratiques pour tendre vers davantage de résilience. Quel que soit le système et les méthodes de production, il est possible d’envisager des pistes d’amélioration ayant des répercussions positives pour l’exploitation.
Tous ont prévu de se donner rendez-vous l’année prochaine en Belgique puis en Italie pour poursuivre cette discussion !
